Le pomsky est un chien dynamique et sportif, surtout bien sûr lorsqu’il est jeune. Ses origines sont à l’origine de cela puisque le husky de Sibérie est évidemment le sportif de très haut niveau qu’on connaît tous : chien de travail, chien de traîneau capable de tracter de nombreux kilomètres dans la neige, il a besoin d’une activité physique intense et régulière. Le poméranien est quant à lui très dynamique, joueur, et a des capacités impressionnantes dans le dressage. Le pomsky hérite des aptitudes et du goût
prononcé pour l’effort physique qu’on retrouve dans les deux races dont il est issu.
Son gabarit petit ou moyen, ainsi que son tempérament tempéré, font du pomsky un chien moins hyperactif que le husky mais il présente tout de même naturellement un goût et une aptitude certains pour l’effort.
L’activité physique et sportive est-elle nécessaire ?
La réponse est non. Le pomsky est avant tout un chien de compagnie qui peut largement se contenter de balades régulières et de séances de jeu. Il ne sera ni frustré ni malheureux s’il ne fait jamais de sport. La pratique sportive est un plus, un bonus si le maître et son chien aiment ça. Elle permet de renforcer le lien et la complicité avec le maître. Et bien sûr d’assurer une dépense d’énergie source de bien être pour le chien. Cependant, si le maître choisit de faire régulièrement du sport avec son chien, il habitue ce dernier à une activité physique soutenue qu’il devra assumer.
A quel âge commencer le sport avec son pomsky ?
Race de petit voire de moyen gabarit, le pomsky doit attendre l’âge adulte avant de commencer le sport. Trop tôt, cela risquerait de nuire à sa croissance et il n’aurait pas les capacités physiques suffisantes. Il pourrait aussi avoir plus de difficultés à obéir aux directives. L’idéal est de commencer vers l’âge de 8 mois. Le pomsky est alors propre et a du rappel. Il a également terminé sa croissance. Il acquiert la maturité pour débuter le sport.
Les motivations d’une activité physique soutenue avec son chien.
L’objectif premier de faire du sport avec son chien doit rester le plaisir. Un bonheur partagé entre le maître et son chien. Si c’est une corvée pour l’un des deux, la mayonnaise ne prendra pas. Le maître doit prendre du plaisir, le chien aussi.
Le renforcement du lien et de la complicité entre le maître et son chien sont très bénéfiques. Quand on fournit un effort ensemble et qu’on s’amuse ensemble, les bénéfices sont énormes pour la relation entre la maître et son animal.
Le renforcement du dressage et de l’obéissance. Toute activité physique avec son chien demande à ce dernier un minimum d’écoute, d’obéissance et de respect de certaines règles
Le sport, c’est donc bon pour les pattes du chien, pour les jambes du maître, et pour le cerveau des deux.
Acquérir un certain bien être mental et physique. De retour d’une séance de sport, le maître et son chien sont fatigués, calmes, apaisés et heureux.
Quelles précautions prendre ?
S’assurer que le chien est en âge de faire du sport. Avant 8 mois, l’activité sportive est interdite. Elle pourrait nuire à la croissance du pomsky qui n’a en plus pas les capacités physiques ni toujours l’écoute nécessaires. Si votre pomsky a 10 ans ou plus, l’activité physique soutenue peut devenir difficile. Un chien trop âgé ne devra plus pratiquer une activité physique trop fatigante pour lui, ce qui risquerait de nuire à sa santé. Il risquerait de se froisser un muscle, d’abîmer ses articulations ou de faire une crise cardiaque. A partir de 8 ans, le pomsky atteint un âge avancé. Il perd de l’endurance, du cardio et de la puissance musculaire. Il faut donc réduire son activité physique, voire la supprimer quand le chien devient trop âgé. Après 10 ans, l’activité sportive intense n’est plus raisonnable. Le sport, c’est donc plutôt entre 8 mois et 10 ans. Après 8 ans, il faut réduire l’intensité.
S’assurer que son pomsky est en bonne santé. Si votre chien est handicapé à la suite d’un accident, cardiaque, a des soucis musculaires ou d’articulation, il n’est évidemment pas apte à la pratique d’une activité physique soutenue.
S’assurer que le chien prend du plaisir. Le pomsky est une race dynamique et sportive de manière générale. Mais si votre chien traîne des pattes à chaque séance et n’aime clairement pas ça, n’insistez pas. Le sport doit rester un loisir, un plaisir, pas une corvée ni une punition.
S’assurer des bonnes conditions de la séance. Il faut toujours penser à emporter de l’eau pour réhydrater son chien pendant une séance longue et intense. Il est également préférable de nourrir le chien après le sport plutôt qu’avant. Il est difficile de courir quand le ventre est trop plein et que le chien se sent lourd. Si vous aimez courir, faire du vélo ou de la trottinette avec lui, choisissez des endroits calmes avec un minimum de voitures ou de piétons (plage, forêt, chemins de campagne). Evitez aussi les séances
intenses en plein soleil et en pleine canicule. La chaleur intense rendra la séance désagréable. Soyez enfin à l’écoute de votre chien. Au moindre signe de fatigue ou de lassitude, il faut abréger la séance. Forcer un chien las ou épuisé le dégoûtera de faire du sport. Adaptez la durée et l’intensité des efforts aux capacités de votre pomsky. Un petit pomsky de 30cm et de 5kg n’aura peut-être pas les mêmes capacités musculaires qu’un standard de 42cm et de 12 kg, il pourra en revanche être plus rapide et endurant.
Proposer une fréquence raisonnable. Une activité physique et sportive par semaine suffit. Les autres sorties doivent rester des balades. Trop de sport nuirait à la santé du chien et lui abîmerait les coussinets, surtout s’il court sur des chemins goudronnés.
Quelles activités pratiquer ?
La cani-randonnée ou cani-rando. C’est l’activité la plus facile à faire si vous n’êtes pas un grand sportif. Il s’agit d’une randonnée en milieu naturel (plage, forêt, campagne ou montagne). Le chien est attaché à une laisse spéciale fixée autour de votre taille et qui amortit les à-coups si le chien tire de façon brutale. Cela vous permet de fournir votre effort en ayant les mains libres tout en sécurisant votre chien et en lui
imposant votre rythme. L’objectif pour le chien est de marcher une longue distance au rythme imposé par son maître en étant relié à lui. L’activité est fatigante et peut se faire sur 5 à 15km à un rythme de marche soutenu.
La cani-randonnée.
Le Canicross
C’est le même principe que la cani-randonnée mais en courant.
L’activité peut se faire sur une distance de 5 à 15km selon les capacités du maître et du chien.
L’activité est plus intense pour le maître comme pour le chien qu’en cani-randonnée.
La cani-trottinette.
C’est une activité plus récente et d’intensité physique intermédiaire pour le maître comme pour le chien. C’est plus intense que la cani-randonnée mais moins que le cani-cross pour le maître qui doit bien maîtriser sa trottinette et pouvoir proposer une certaine allure au chien. Dans cette activité, on retrouve le principe de la tractation avec les traîneaux. Le pomsky est relié avec une laisse spéciale à une trottinette.
Il tracte la trottinette mais le maître doit rester le seul décideur de la vitesse et bien entendu de la trajectoire. L’activité ne peut se pratiquer que dans des petits chemins de campagne praticables et peu fréquentés sur 5km et en aidant votre pomsky sur le plat et dans les côtes. Un chien entre 5 et 12 kg n’a pas la puissance suffisante pour tracter un adulte à lui seul. Il faut donc pousser la trottinette pour l’aider.
Le cani-vélo.
C’est l’activité sportive la plus intense pour le chien. Le pomsky peut tracter le vélo (si c’est un très grand gabarit) ou être attaché sur le côté par une laisse de vélo (la solution s’il pèse moins de 15kg). Dans ce cas, le système sécurise la position du chien qui reste à la droite du vélo sans pouvoir aller se mettre dans les roues. L’idéal est d’utiliser un VTT plus adapté aux chemins de campagne.
une femme en vtt, avec son chienLe pomsky n’est pas un husky, il faut donc se contenter d’une allure de balade (pas une allure de course de vitesse) sur une distance de 5 à 10 km.
L’agility.
C’est une activité mentale et physique très complète. L’objectif pour le chien est de se déplacer le plus vite possible en réalisant un parcours de motricité faisant appel à différentes compétences physiques : marcher, courir, sauter, se diriger, etc. L’agility (signifiant tout simplement « agilité » en anglais), ou agilité, est un sport dans lequel le chien évolue sur un parcours d’obstacles sous la conduite de son maître.
L’agility est avant tout un jeu. C’est aussi un sport qui rapproche le chien du maître. La discipline complète parfaitement l’éducation car elle permet d’apprendre en s’amusant.
Par ailleurs, c’est aussi un véritable sport qui nécessite un apprentissage encadré et progressif en partenariat avec un moniteur diplômé et d’expérience, afin d’éviter diverses erreurs difficiles à corriger par la suite. On peut faire de l’agility chez soit si on dispose d’espace, de matériel et des compétences nécessaires. Sinon, il est possible de s’inscrire dans un club ou de louer un terrain d’agility.
Conclusion
Finalement, faire du sport avec son pomsky n’est pas nécessaire. La pratique ne peut raisonnablement avoir lieu qu’entre 8 mois et 10 ans. Le sport doit rester un plaisir pour le maître comme pour le chien, il renforce le lien entre le maître et son pomsky, de même que le dressage et l’obéissance. L’activité sportive assure également un certain bien-être mental et physique au chien. Attention tout de même à bien prendre toutes les précautions nécessaires : l’âge, la santé et l’envie du chien, de même que les bonnes conditions de la pratique et la fréquence des séances sont des points à ne pas négliger.
Il faut aussi utiliser le matériel adéquat. Selon les envies et le profil de chacun, les activités possibles sont nombreuses : la cani-randonnée, le cani-cross, la cani-trottinette ou encore l’agility sont les plus connues. L’article vous a donné envie ?
Alors tous à nos laisses, à nos vélos et à nos chemins de campagne !