Excès de zèle ou nécessité?
Les motivations du test ADN :
Le test ADN demeure la seule preuve irréfutable que le chien est bien un pomsky:
C’est à dire un chien issu du croisement entre le spitz nain lof et le husky lof. Il prouve que le chien ne contient pas une ou plusieurs autres races en lui. Il serait en effet facile de marier une femelle husky à un spitz japonais, à un schipperke, à un Alaskan Klee kai ou à un finnois de Laponie et de faire passer le chiot pour un pomsky. Ou également de retremper un authentique pomsky à une autre race pour gagner en obéissance, en longueur de poils ou encore pour réduire plus vite et plus facilement le gabarit. La retrempe est une méthode classique chez les éleveurs créateurs de race pour fixer plus rapidement les qualités recherchées. Mais elle peut se faire au détriment d’autres caractéristiques souhaitées.
Le test ADN de filiation parentale demeure la seule preuve irréfutable de l’ascendance du chiot.
Il serait très facile pour un grand élevage de vendre plus cher une portée en faisant croire que les chiots sont issus de parents champions aux qualités hors du commun. Mentir sur l’identité des parents est une chose aisée. Le test ADN de filiation parentale permet de prouver de l’ascendance réelle du chien.
Le test ADN permet de déterminer le pourcentage de poméranien et le pourcentage de husky réellement contenus dans le pomsky :
Il indique si le sujet est de lignée B (75% poméranien et 25% husky ou 75% husky et 25% poméranien) ou de lignée 50% poméranien et 50% husky. Rappelons au passage qu’une lignée B 75% poméranien donnera majoritairement un pomsky de petit gabarit au physique et au tempérament plus proches du spitz, la lignée B 75% husky donnera majoritairement un pomsky de taille standard au physique et au tempérament plus proches du husky, la lignée 50/50 donnera un physique plus aléatoire en F1 et un tempérament théoriquement plus tempéré entre les deux races. Mais il existe toujours des exceptions. Les lignées B au tempérament tempéré existent ou le 50/50 penchant beaucoup plus du côté d’une des deux races, surtout en F1. Le test ADN permet de déterminer le pourcentage de poméranien et le pourcentage de husky réellement contenus dans le pomsky. Il indique si le sujet est de lignée B (75% poméranien et 25% husky ou 75% husky et 25% poméranien) ou de lignée 50% poméranien et 50% husky. Rappelons au passage qu’une lignée B 75% poméranien donnera majoritairement un pomsky de petit gabarit au physique et au tempérament plus proches du spitz, la lignée B 75% husky donnera majoritairement un pomsky de taille standard au physique et au tempérament plus proches du husky, la lignée 50/50 donnera un physique plus aléatoire en F1 et un tempérament théoriquement plus tempéré entre les deux races. Mais il existe toujours des exceptions. Les lignées B au tempérament tempéré existent ou le 50/50 penchant beaucoup plus du côté d’une des deux races, surtout en F1.
Le test ADN permet de connaître l’identité génétique du chien.
Il renseigne sur la génétique héritée des parents, des grands-parents et au-delà. On sait par exemple si le sujet est porteur des yeux bleus, de la couleur de robe chocolat, etc. L’éleveur sait alors à quoi peuvent ressembler les chiots issus de son reproducteur. Il sait si telle couleur d’yeux ou de robe est possible ou non. Cela est très utile à sa sélection quand il prévoit ses mariages.
Le test ADN permet de connaître la qualité de la santé et de la génétique du chien.
Il teste le sujet afin de savoir s’il peut être porteur de maladies ou de tares génétiques. Il est évident qu’un pomsky porteur de maladies ou de tares risquerait de les transmettre à ses descendants. Il doit donc absolument être exclu de tout programme d’élevage, quelle que soit sa beauté physique ou son tempérament. Les maladies et tares génétiques les plus fréquentes pouvant être testées : Le pomsky est une race trop récente pour pouvoir dire quelles seraient les maladies ou les tares les plus présentes en lui. Ce que l’on sait, c’est que le Loulou de Poméranie comme le husky sont des chiens rustiques, peu fragiles à la constitution solide et résistante. A ce titre, ils sont peu sujets aux maladies ou aux tares génétiques. Voici selon moi les maladies et les tares génétiques les plus fréquents chez le chien en général (toutes races confondues) et chez le poméranien et le husky en particulier. Voici donc les maladies et tares génétiques devant être testées prioritairement chez le pomsky.
- La dysplasie de la hanche.
Elle est fréquente chez les chiens de grande race (de plus de 25kg) comme le Labrador, le Golden Retriever, le Saint-Bernard, le Rottweiler ou encore le Berger allemand. Il s’agit d’une malformation progressive de la hanche qui peut se révéler à tout moment de la vie d’un chien. Ainsi, un chien souffrant de dysplasie aura du mal à se déplacer. En effet, le simple fait de marcher, de courir ou de monter les escaliers pourra lui provoquer de grandes douleurs. En ce sens, une opération chirurgicale est souvent nécessaire pour soulager l’animal. - Les problèmes oculaires.
La cataracte, la dystrophie cornéenne, l’atrophie progressive de la rétine ou le glaucome en font partie. Le poméranien est d’ailleurs souvent sujet à l’écoulement oculaire souvent sans gravité mais qui rend ses yeux fragiles. Le pomsky peut en hériter. - Les problèmes cutanés.
Ils englobent tous les soucis et toutes les maladies de peau. - Les problèmes digestifs.
- La maladie de Von Willebrand.
Il s’agit d’un trouble de la coagulation sanguine. Un chien qui en souffre peut faire hémorragie avec une simple plaie, son sang peine à coaguler naturellement. - Les calculs urinaires.
Situés au niveau de la vessie, les calculs sont source d’atroces douleurs. Les calculs ne sont autres que des cristaux minéraux qui forment des petits cailloux et qui s’accumulent dans les voies urinaires. Ainsi, un chien souffrant de calculs urinaires aura du mal à uriner et ses urines seront de couleur foncée, voire comporteront du sang. Un régime, des antibiotiques ou une intervention chirurgicale peuvent aider à remédier à ce problème. Les chiens les plus touchés sont les Dalmatiens, les Schnauzers miniatures, les Bichons frisés et les Terres neuves. - L’épilepsie.
Une épilepsie d’origine héréditaire est incurable. Le chien pourra la déclarer à tout moment de sa vie. Elle se traduit par des crises de convulsions : le chien chute au sol, tremble, bave, a les yeux ouverts et est pris de spasmes incontrôlés. Des médicaments destinés à espacer et à atténuer l’intensité des crises peuvent être prescrits. Toutefois, sachez que votre chien vivra toute sa vie avec cette maladie. À la longue, elle pourra même lui endommager le cerveau. Les races les plus touchées sont le berger allemand, le beagle, le labrador, le golden retriever, le teckel et le border collie. - La myélopathie dégénérative.
Cette maladie mortelle qui détruit les neurones moteurs se déclare surtout chez les chiens âgés. Elle provoque une difficulté à mouvoir ses pattes arrière, à se tenir debout et entraîne parfois une paralysie. Malheureusement, aucun traitement n’existe. Les chiens atteints finissent donc toujours par développer des problèmes d’incontinence et de mobilité. Les chiens les plus touchés sont les bergers allemands, les bouviers bernois, les boxers, les welsh corgis, les carlins ou encore les retrievers de la baie de Chesapeake.
EMBARK, le seul test valable ?
Tests ADN canin du laboratoire américain Embark
Chez les éleveurs de pomsky du monde entier, le Laboratoire EMBARK semble faire figure d’autorité. En effet, le laboratoire américain propose un travail d’analyse très complet et très sérieux. Il présente l’arbre généalogique du chien, sa génétique complète, son pourcentage de poméranien, de husky, et il teste plus de 170 maladies et tares génétiques. Un travail de titan.
Au jardin de Kichë, j’ai moi-même fait le choix de tester mes pomskys avec EMBARK.
Pour autant, d’autres laboratoires font aussi un travail honorable. Je pense à ANTAGENE par exemple. Les Russes travaillent quant à eux autrement également. EMBARK c’est formidable mais le plus important, c’est avant tout qu’un reproducteur soit testé, quel que soit le laboratoire choisi.
Finalement, le test ADN prouve la race du chien, son ascendance, sa génération, il dévoile le pourcentage de chaque race contenu dans le pomsky et il présente l’identité génétique du chien.
Mais d’abord et avant tout, le test ADN permet de savoir si un reproducteur n’est pas porteur des maladies génétiques et des tares les plus fréquentes. Et c’est bien ça le plus important.
Je me fiche bien de savoir si mon pomsky a 53% ou 60% de husky en lui. Cela ne changera pas forcément grand chose à son aspect ni à son caractère. Son arbre généalogique m’importe peu. Après tout, qu’un chien de compagnie soit F1 ou F2, qu’est-ce que ça change ? En revanche, il est fondamental d’être certain qu’un chiot est issu de parents en bonne santé et non porteurs de maladies ou de tares héréditaires. Que les choses soient claires, cela n’empêchera pas votre animal de tomber malade et de mourir jeune si tel devait malheureusement être le cas. Car la génétique ne dit pas tout et une bonne génétique n’empêche pas cela. Cela limite fortement les risques, tout simplement. Un chiot issu de parents en bonne santé et avec une bonne génétique a davantage de chance de ne pas tomber malade. Un chiot issu de parents porteurs de tares ou de maladies génétiques risquera très fortement d’en hériter. EMBARK c’est formidable mais que ce soit EMBARK, ANTAGENE ou tout autre laboratoire sérieux, le principal c’est que les reproducteurs soient testés. Voilà une des différences importantes entre les particuliers apprentis sorciers qui veulent jouer les éleveurs en faisant des portées à la va vite, et l’élevage sérieux qui sélectionne ses reproducteurs pas seulement en fonction de leurs qualités esthétiques. Mais bel et bien aussi avant tout pour leur bonne santé. Au jardin de Kichë, les familles adoptantes ont accès au test ADN des parents des chiots. Mais au-delà des preuves et des documents à l’appui, l’élevage c’est aussi bien sûr une relation de confiance entre l’éleveur et la famille qui adopte. Ne l’oublions pas et ne faisons pas des tests ADN, aussi importants soient-ils, des outils de destruction de ce lien si important…